Sécurité et santé au travail chez GastroSocial

1. Monsieur Büchler, vous êtes responsable de la promotion de la santé à GastroSocial. Au travers de quelles mesures ou actions concrètes, la promotion de la santé des collaborateurs est-elle soutenue ?

La promotion de la santé repose sur trois axes principaux. Le premier point important englobe la prévention et l’information. Outre diverses conférences spécialisées et manifestations d’information, nous proposons par exemple toujours différents fruits de saison à la cafétéria ou installons notre « machine à noix » pour offrir aux collaborateurs des snacks sains. Par ailleurs, nos collaborateurs peuvent réserver des massages directement dans notre bâtiment administratif pendant la pause de midi, afin de favoriser un bon « work-life balance ». Les différentes vaccinations que nous organisons et proposons – par exemple, celle contre les tiques ou contre le COVID-19 – constituent également une offre largement utilisée et très appréciée. Deuxièmement, nous souhaitons proposer à nos collaborateurs des activités sportives attrayantes, lesquelles les incitent à pratiquer davantage de sport pendant les loisirs. C’est pourquoi nous organisons toute une panoplie d’événements sportifs ou de séances d’entraînement les plus divers, par exemple le cyclisme en salle, le badminton ou les cours de yoga, et participons à des actions telles que « Bike to work ». Un autre aspect constitue l’offre de réductions dans des centres de fitness à l’attention de nos collaborateurs. Outre la santé mentale et physique, les échanges sociaux jouent également un rôle important. Cet aspect inclut toutes les activités du domaine créatif et culinaire. À cet égard, on entend souvent « Mais cela n’a rien à voir avec le sport !? » (rires). Pourtant, ce sont précisément de telles activités qui favorisent la vie sociale de notre entreprise et contribuent au bien-être moral des collaborateurs. Qu’il s’agisse de confectionner des lapins de Pâques, de sculpter des citrouilles pour Halloween, de confectionner des couronnes de l’Avent, de faire de la poterie, de déguster du vin ou de la bière, de participer à des tournois de poker ou de bowling, tous ces événements renforcent la cohésion au sein de l’entreprise et favorisent le sentiment d’appartenance.

2. Chez GastroSocial, les collaborateurs travaillent principalement sur ordinateur. Dans bien des cas, cela peut donner lieu à une irritation des yeux ou des problèmes de dos en fin de journée. Comment cette problématique est-elle prise en considération ?

L’équipe de promotion de la santé, en collaboration avec la direction, a abordé cette thématique très tôt, de sorte qu’aujourd’hui, les collaborateurs disposent d’une bonne infrastructure pour travailler de manière ergonomique : des bureaux debout, des fauteuils de qualité et des bras d’écran réglables en hauteur permettent d’aménager les postes de travail en fonction des besoins. Un spécialiste veille en outre, par ses visites sporadiques, que des adaptations soient apportées partout où cela est nécessaire.

3. Si vous tournez votre regard vers le passé : pouvez-vous citer une action ou une mesure mise en œuvre qui vous a fait particulièrement plaisir ?

Des activités très variées sont proposées. Certaines plutôt conviviales, plutôt sportives ou plutôt créatives. Ce qui me réjouit le plus, c’est que les offres de l’équipe de promotion de la santé rencontrent un écho aussi positif auprès des collaborateurs.

1. Monsieur Haefeli, en tant que responsable de l’équipe Logistique, vous êtes notamment chargé de la sécurité des collaborateurs. GastroSocial propose avant tout des emplois de bureau – les chutes d’objets, comme celles qui peuvent se produire sur un chantier, ne sont donc pas à l’ordre du jour chez nous. À quels dangers sommes-nous exposés ?

Le principal risque de blessure dans les bureaux est celui de trébucher. D’autres dangers potentiels sont les cas d’incendie ou les menaces.

2. Quelles mesures et structures avons-nous mis en place dans ce domaine ?

Chez GastroSocial, une organisation d’urgence a été mise en place, reposant sur différentes équipes d’urgence, lesquelles sont rapidement prêtes à intervenir si ces dangers se produisent. Il s’agit notamment de secouristes d’entreprise, de défibrillateurs, d’une équipe d’intervention en cas d’incendie, d’une équipe d’évacuation, d’une équipe d’intervention en cas de menace ainsi que de responsables de lieux de rassemblement et d’étages. Par ailleurs, les collaborateurs disposent d’une plateforme sur notre Intranet, sur laquelle ils trouvent des informations détaillées et des instructions sur la manière d’agir dans divers scénarios de danger. Afin de réduire les risques potentiels dans la tour, nous effectuons des contrôles réguliers, par exemple pour vérifier que les voies de circulation et d’évacuation sont libres ou pour tester les sirènes dans le bâtiment administratif.

3. Si vous tournez votre regard vers le passé : un incident qui vous a-t-il particulièrement marqué ?

Je me souviendrai toujours de l’alarme d’évacuation qui s’est déclenchée le deuxième jour après l’emménagement dans les nouveaux locaux de la tour et qui a fait grimper mon taux d’adrénaline à un niveau record ! Heureusement, la sirène n’a été déclenchée « que » par des ouvriers encore à l’ouvrage, qui avaient produit un trop grand dégagement de fumée en effectuant des travaux de forage. Quoi qu’il en soit, l’évacuation des quelque 250 collaborateurs s’est bien déroulée – sans doute, car nous avions déjà communiqué des instructions détaillées sur les scénarios de ce type, avant d’emménager dans la tour. Cela a également été une expérience positive et instructive pour nous, qui nous a permis de procéder à l’une ou l’autre optimisation.